À PROPOS

« J’ai relu les lettres de ma grand-mère. Cette correspondance m’a renvoyé avant le diagnostic de son cancer. La tranquillité des champs et des petites routes sinueuses ne m'avait jamais intéressée. Pas plus que les traditions, les rituels, les habitudes et les gens. Elle a vécu 82 ans dans le même village. Les souvenirs s'estompent rapidement et, chaque jour qui passe, ce qui reste d'elle se mêle davantage aux fantasmes de l'enfance et aux stéréotypes ruraux. Mes images sont en équilibre entre tous ces éléments. »

The art of living twice se concentre sur la mémoire de Cécile, la grand-mère décédée de Lambrecht, et sur ses 82 ans de vie dans le même petit village. Les souvenirs s'estompent rapidement et, chaque jour qui passe, ce qu'il reste d'elle se mêle davantage aux fantasmes de l'enfance de Lambrecht et aux stéréotypes ruraux flamands. En utilisant une série de lettres de sa grand-mère comme guide, les photographies confrontent la mémoire à la fois à un enregistrement imparfait et à une construction poétique - muable, subjective et souvent teintée de nostalgie. Chaque image sert à la fois de relique et de requiem, créant ainsi une utopie commune où ils restent tous deux immortels.

Photographies : Simen K.Lambrecht
400 exemplaires
24x29cm
124 pages
Magno Volume 150 gr/m²
Couverture en velour
Couverture : Emma Corbique

Prix: 45€
Frais de port (EU): 7€

VelvetEyes
Konbini
Photo Oxford

Depuis les années 1980, l’exploitant minier RWE creuse inlassablement la terre du bassin Rhénan en quête de lignite, un charbon peu calorifique et à haute teneur en carbone. Son extraction - située à 400 mètres de profondeur - le rend suffisamment rentable pour justifier, aux yeux de RWE et des autorités allemandes, la destruction de 16 localités.

La multinationale aux 4,5 milliards d’euros de profits annuels s’étend continuellement depuis son implanWtation et colonise les territoires jusqu’à avoir atteint aujourd’hui 287 km carrés. RWE déplace les populations, détruit les lieux de vie et de culte, exhume les morts, métamorphose les régions, détourne les cours d’eau, crée de nouveaux sommets, détruits les exploitations agricoles, altère considérablement la géologie des sols, décime les forêts et enfin, crée des points de vues pour admirer leur oeuvre colossale.

Neu- ( Nouveau ) est le préfixe ajouté à tous les noms de villages reconstruits à quelques dizaines de kilomètres de leur emplacement initial après leur destruction. Neu- est aussi une référence au monde selon RWE, un monde où les églises sont aseptisées et où les routes de campagnes font place aux autobahns. Un monde où l’on contemple la terre scarifiée comme un paysage fascinant et spectaculaire.

Ce travail photographique aborde le bouleversement dont est victime cette région par delà les trous béants de RWE. En se focalisant sur ce qui les entoure, ce livre fait appel principalement à la force du hors champs, laissant planer une menace constante, pour tenter de rendre compte de la violence dont est victime cette région et ses habitants.

Neu- nous donne à voir l’effondrement intellectuel et moral lié au désordre produit par RWE: les déplacements de population qu’il engendre, le projet de destruction systématique de l’histoire locale, et l’altération du paysage, le tout porté par un cynisme déconcertant.

Photographies : Lucas Castel
300 exemplaires
20x25cm
68 pages
Munken Lynx Rough 120 gr/m²
Luxoart gloss 115g gr/m²
Fedrigoni ultra black Sirio 115 et 280 gr/m²
Couverture en sérigraphie par Juno Semesa (BE)
Offsett par Drifosett (BE)

Prix: 25€
Frais de port (EU): 7€
Remise en mains propres possible à Bruxelles et à Paris.

“CATARACTA SOLIS est une série photographique au long cours construit au fur et à mesure des déplacements d'Anna dans le pourtour méditerranéen. Ce projet, mélangeant différentes séries et différents espaces comme la Corse, la Sicile et le Maroc, allie des considérations intimes et politiques.

Durant ce travail, Anna Haillot vit dans le Limousin, territoire situé au cœur de ce qu’on appelle la diagonale du vide. Cet endroit, opposé au monde méditerranéen, lui donne le recul nécessaire afin de capter les paradoxes, les fantasmes et croyances cultivés par le tourisme de masse qui enveloppe la Méditerranée. Une brèche s’ouvre alors dans la quête de compréhension et d’interprétation de ce pourtour : celle d’un soleil calcinant plutôt qu’agréable, d’un cauchemar brûlant plutôt qu’une « farniente » perpétuelle. La mer montante, les naufrages et naufragé-es de l’exil, les tempêtes rares mais destructrices, la surveillance grandissante, les paradis artificiels, et les inégalités économiques et sociales, prennent le pas sur cet imaginaire ardent baigné d’une eau scintillante fabriqué sur les cartes postales. Cette quête devient alors une obsession dont elle n’arrive pas à se détacher - étant à la fois submergée par sa beauté manifeste et bouleversée par son « tragique solaire », elle cherche à retrouver cet espace dans chaque chose, chaque vivant-es, chaque ambiance, partout où elle se rend. Consciente du fait que les littoraux sont des territoires menacés, Anna Haillot éprouve le besoin nostalgique de fonder ses propres archives d’un espace qui est amené à disparaître. En l’abordant par des notions telles que la mémoire et l’oubli, le déracinement et la fuite ; et traversé par une certaine solastalgie (tristesse liée à des changements climatiques), elle tend à montrer cet espace de la manière dont elle le ressent : d’une manière grave, fantomatique, maladive et sublime.

Photographies : Anna Haillot
150 exemplaires
17x34cm
96 pages
G-Print 115 gr/m²
Imprimés par Graphius (BE)

Prix: 28€
Frais de port (EU): 7€
Remise en mains propres possible à Bruxelles.

“Le 22 février 2018, mon père m’écrit une lettre.
Elle devient le point de départ de ma série “La nuit, tu mens.
Depuis ce jour, en transportant ma chambre photographique et mes décors, j’avance en construisant chaque image.
Elles sont toutes pensées sous forme de petits schémas.
Puis, vient la fabrication de chaque élément qui la compose, la prise de vue n’est qu’une finalité.”

“Il y a dans les photographies d’Ambre quelque chose qui échappe à toute description. C’est la création d’un langage photographique à part, d’un code nouveau qui mêlerait une symbolique ésotérique inventée, des codes mystérieux qui seraient ceux d’une communauté hypersensible et bouleversée, d’une chorégraphie des corps et des objets qui évoque l’impudeur à laquelle on nous oblige quand le dialogue est empêché.”
Issu de la matinale de RadioCampusBruxelles par David Le Simple (1h17')

Photographies : Ambre Husson
Couverture : Ambre Husson
400 exemplaires
25x34cm
52 pages
Munken Cream 90g/m²
Sirio Black 80g/m²
Savile Raw Plain Blue 300g/m²
Nominette par ABC marquage
Imprimés par Drifosett (BE)

Prix: 25€
Frais de port (EU): 7€
Remise en mains propres possible à Bruxelles.

Les Boutographies
The Steidz

Le graphiste des Éditions La CAB est aussi musicien à ses heures perdues. Quelques bribes d'anciens morceaux se sont mélangés à d'autres pour former cette cassette sortie à l'occasion de la CollectBookFair.

Musique : DJ Gerard aka Victor Gerard
Graphisme : Victor Gerard
15 exemplaires
2x25min
Gravé par les Editions la CAB

Prix: 8€
Frais de port (EU): 7€

Jouxtant le bassin de Biestebroeck à Anderlecht, le quartier Aurore est un morceau de Bruxelles assez unique en son genre. Avant que sa dynamique ne soit à jamais transformée par le Plan Canal, les jeunes photographes Tom Lyon et Pauline Vanden Neste sont allés à la rencontre de ses habitants.
Bruxelles, ville des chantiers perpétuels, n’a eu de cesse de se métamorphoser au gré de vastes projets politico-urbanistiques avec leur lot d’utopies. Parmi ceux-ci: l’ambitieux Plan Canal élaboré en 2012 et ses promesses de nouveaux logements, de convivialité et de redynamisation des quartiers bordant le cours d’eau artificiel qui traverse la ville.
« La zone du canal connaît d’énormes bouleversements. Ils se font ressentir même pour nous qui vivons notre vie de petits étudiants en art », dit Pauline Vanden Neste, 25 ans. « C’est dans cette zone qu’on va faire la fête. C’est là que des ateliers d’artistes fleurissent, que des projets immobiliers poussent, avec la gentrification que cela entraîne.»

tiré de l'article "Quartier Aurore , à la rencontre des habitants au bord de l'eau"
Sophie Soukias - Bruzz magazine.

Photographies : Pauline Vanden Neste et Tom Lyon
Couverture : Etienne Martinet
200 exemplaires
21x26,5cm
100 pages
Arena Smooth 120g/m²
Imprimés par KOPA (Kaunas-LI)

Prix: 35€
Frais de port (EU): 7€
Remise en mains propres possible à Bruxelles.

Medor
Bruzz
Broad Magazine
La Libre
BX1

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Déplacements brefs, dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile pour les besoins des animaux de compagnie.

Photographies prises à Toulouse
Couverture : Brigade Cynophile
50 exemplaires
24x30cm
44 pages
Holmen
Imprimés par ClickClickGraphics

Prix : 18€
Frais de port (EU): 7€

Broad Magazine